Une tragédie maritime qui émeut et interpelle #
Cette collision n’est pas un cas isolé mais reflète une menace croissante pour ces créatures majestueuses.
Dr Agnès Benet, océanologue et fondatrice de Mata Tohora, déclare que Sweet Girl était particulièrement appréciée de la communauté locale pour sa nature curieuse et joueuse. Le choc de sa perte a été profondément ressenti.
Les collisions, une menace sous-estimée #
Chaque année, environ 20 000 baleines sont tuées par des collisions avec des navires, faisant de ces incidents la principale cause de mortalité liée à l’activité humaine chez les grands cétacés. En Polynésie, ces tragédies se produisent souvent dans les passes, où les baleines, piégées, ne peuvent pas détecter les navires approchants.
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Le Dr Benet souligne l’urgence de cette situation : « La baleine ne peut pas s’échapper, et le bruit des moteurs, amplifié par l’eau et le récif, ne lui laisse aucune chance. »
Des réglementations ignorées #
Malgré une réglementation claire limitant la vitesse des bateaux à 5 nœuds dans les passes, de nombreux navires continuent de naviguer bien au-delà de cette limite. Le jour de l’accident de Sweet Girl, des vitesses atteignant 31 nœuds ont été enregistrées, exacerbant le risque de collisions mortelles.
« Nous souhaitons non seulement renforcer la réglementation, mais aussi améliorer la formation des capitaines pour prévenir de telles tragédies, » explique Agnès Benet.
La liste des incidents continue de s’allonger, malgré les efforts des associations de protection. Voici un aperçu des autres cas récents :
- Une baleine percutée par un yacht à moteur en septembre 2024.
- Deux baleines blessées dans une collision près de Bora Bora en août 2024.
Des efforts pour un avenir plus sûr #
La communauté scientifique et les associations de protection, telles que Mata Tohora, travaillent sans relâche pour mettre en place des mesures qui protégeront mieux ces géants des mers. Des propositions incluent des balises acoustiques pour éloigner les baleines des zones à haut risque et des campagnes de sensibilisation pour les marins.
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Le Dr Benet reste vigilant et déterminé : « Depuis l’accident de Sweet Girl, il y a encore des baleines dans la passe, et les bateaux vont toujours à vive allure. Nous sommes très inquiets. »
Comment vous pouvez aider #
Chacun peut contribuer à la protection des baleines à bosse. En soutenant les organisations de conservation, en participant à des expéditions de whale watching responsables, et en sensibilisant autour de soi, nous pouvons tous faire une différence.
Les océans sont le poumon de notre planète et la maison de créatures incroyables comme Sweet Girl. Il est de notre responsabilité de les protéger pour les générations futures.
Actualités à suivre #
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