Une avancée majeure pour la protection des invertébrés #
Cette étudiante a proposé une réforme visant à étendre la protection légale aux invertébrés utilisés à des fins scientifiques, actuellement exclus de la directive européenne de 2010.
En Europe, plus de 12 millions d’animaux sont utilisés chaque année pour la recherche. En France, ce nombre atteint environ 2 millions. La proposition d’Elena Lienard cherche à remédier à une lacune significative de la législation actuelle, qui ne prend en compte que les animaux vertébrés et les céphalopodes.
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Un plaidoyer pour l’égalité des espèces #
« Pourquoi ne pas étendre cette considération à d’autres invertébrés qui montrent des signes de sensibilité? » demande Elena Lienard. Elle soutient que les invertébrés, tels que certains insectes et vers, méritent la même protection que les autres animaux en laboratoire, compte tenu de leur capacité à ressentir douleur et angoisse.
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L’ancienne étudiante en biologie et en éthologie affirme qu’il est injuste de partir du principe que certaines espèces ressentent la douleur tandis que d’autres non. Sa proposition de loi a été couronnée du Prix Jules-Michelet, affirmant l’importance de son travail dans le domaine du droit animalier.
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Inspirer les législateurs et protéger tous les animaux #
Les travaux d’Elena ont non seulement reçu une reconnaissance académique mais ont également le potentiel d’influencer la législation européenne. Modifier la directive pour inclure tous les invertébrés prouvés scientifiquement capables de ressentir la douleur serait une avancée significative.
En étendant la protection à ces espèces souvent négligées, la nouvelle loi pourrait révolutionner la manière dont les animaux sont traités dans les milieux scientifiques, assurant un bien-être plus uniforme et juste pour tous les animaux concernés.
- La directive actuelle protège principalement les vertébrés et les céphalopodes.
- La proposition vise à étendre cette protection aux autres invertébrés.
- Changer la législation pourrait améliorer considérablement le bien-être animal.
« C’est un pas vers une éthique plus cohérente dans le traitement des animaux en laboratoire, » déclare Elena Lienard.
Cette initiative pourrait servir de modèle pour d’autres pays et encourager une réforme globale dans la manière dont les animaux sont perçus et traités dans la recherche scientifique. Le débat sur l’éthique animale est loin d’être un sujet clos, mais avec des personnes comme Elena Lienard à l’avant-garde, le futur semble prometteur pour tous les êtres sentients, vertébrés ou non.