Une population de cigognes en croissance impressionnante #
Cette croissance est principalement observée dans les départements de la Moselle et du Bas-Rhin, où le nombre de couples de cigognes a grimpé de 500 à 600 en seulement deux ans.
Les experts attribuent cette hausse à des hivers plus cléments et à des migrations moins éloignées. Les cigognes choisissent de rester plus au nord, notamment en Camargue ou en Espagne, où elles trouvent abondance de nourriture sans la fatigue des longs voyages vers le Maroc.
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Des taux de survie des cigogneaux alarmants #
Malgré cette augmentation des effectifs, la situation des cigogneaux est préoccupante. Yves Muller, président de la LPO Alsace, révèle un taux d’échec d’environ 60 % des couples qui n’ont pas réussi à faire envoler leurs jeunes. Les intempéries de mai 2024 ont provoqué une mortalité élevée, avec des cigogneaux succombant au froid.
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Dominique Klein, un ornithologue de la région, confirme que certains départements ont enregistré plus de 80 % de mortalité chez les jeunes cigognes, une situation dramatique qui contraste fortement avec l’augmentation du nombre d’adultes.
Les perspectives d’avenir pour les cigognes du Grand Est #
En dépit des défis de reproduction de cette année, les spécialistes restent optimistes quant à la stabilité de la population de cigognes. Le faible succès reproductif de 2024 est vu comme un incident isolé qui ne devrait pas entraîner de régression de la population à long terme.
Les efforts continus de protection et de suivi des cigognes par des organisations comme la LPO sont cruciaux pour maintenir la santé de cette espèce emblématique. La résilience de ces majestueux oiseaux montre que, avec des mesures appropriées, ils peuvent continuer à prospérer dans notre environnement changeant.
« Nous sommes confrontés à des défis, mais la force et l’adaptabilité des cigognes nous donnent espoir pour l’avenir. » – Yves Muller, président de la LPO Alsace.
- Augmentation de 40 % des cigognes en trois ans.
- Migration raccourcie vers la Camargue ou l’Espagne plutôt que le Maroc.
- Impact des conditions climatiques sur la survie des jeunes.
En somme, la situation des cigognes dans le Grand Est illustre la complexité des interactions entre les espèces sauvages et leur environnement. Alors que les adultes bénéficient de conditions migratoires plus favorables et d’une abondance de nourriture, les jeunes sont vulnérables aux aléas climatiques. Ce contraste souligne l’importance de la surveillance continue et de l’engagement envers la conservation de la faune.
